HERMIES

 

HERMIES

C’est un spectacle de désolation qui s’offre à nos yeux quand nous visitons ce qui fut probablement le plus grand village souterrain du Pas de Calais. Le réseau actuel est tellement dégradé qu’il est difficile dans un premier temps de se repérer sur le plan dressé en 1913 par Salomon. L’ensemble des galeries et des salles visitables sont défigurées par les aménagements liés à l’occupation allemande de la première guerre mondiale. Les salles ont été éventrées, agrandies, les portes et feuillures systématiquement élargies. Les éboulements sont légions, en particulier aux abords de la descente appareillée, dont il ne reste aujourd’hui que quelques mètres praticables.

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La rue principale est, quant à elle rendue inaccessible dès la seconde salle, suite au dynamitage du stock de munition durant le retrait des troupes. Il ne subsiste du réseau originel que quelques salles difficilement accessibles dans la galerie ouest. Qu’est-il devenu du reste de la rue ?
D’une importance exceptionnelle, tant au niveau de son développement et du nombre de salle, il semble que ce réseau ait subi plusieurs phase importantes de creusement. Le nombre de salles double est faible, et les entrées sont très majoritairement en vis à vis, ce qui dénote un archaïsme technique dans la conception du refuge.

 

Au regard des Muches picardes, ce réseau ne devait pas contenir plus de familles qu’un réseau moindre comme Hiermont ; Fait essentiellement lié à sa conception. Cependant il reste un magnifique exemple de réalisation Artésienne. La notice exceptionnelle de Salomon restera un document majeur et incontournable sur ce sujet.

Les photos ci-contre montrent d'ailleurs le réseau avant l'occupation allemande.

 

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