LINZEUX

 

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Comme nombre de refuges connus du département, seule une partie du réseau est connu. L’existence du souterrain a été révélé lors d’un effondrement dans l’église au début du siècle dernier. Il semble qu’un effondrement plus ancien encore a permis de remonter la galerie jusque l’église, depuis une ferme située à 200m dans le village.
Depuis, cette Muche est tombé dans l’oubli jusqu’à sa réouverture en 1988 à l’endroit même de son effondrement. Le fontis dans l’église laisse apparaître une galerie appareillée, voûtée en berceau, d’une conception assez archaïque. L’ensemble démarrait du porche de l’église pour s’enrouler sous la construction.

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Au bout d’une vingtaine de mètres, la accès défensif débouche sur une salle de garde protégeant une rue unique effondrée au sortir du périmètre de l’église.
Ce bout de rue dessert 3 salles aveugles, fermées par des portes. Les traces des feuillures sont encore bien marquées et portent des traces de liant à l’argile. Encore une fois la morphologie de ces cellules semble appartenir à un modèle artésien. Les dimensions sont réduites et peu adaptées à une utilisation en stabulation. Il semble encore une fois que l’on soit en présence de bergeries.

L’effondrement de la rue interdit la visite au delà de l’église. Il est connu que cette galerie s’étendait jusqu’au lieu dit « La Calanée », à plus de 250m de l’église en périphérie du village.

 

Considérant l’effondrement XIXe, et son débouché initial, le réseau était alors d’une ampleur exceptionnelle.

 

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