UN REFUGE D'ARTOIS

Probablement le souterrain refuge le plus mystérieux du département. Situé sous une ferme dans un hameau dépourvu d’église, l’existence même de cette muche ne correspond pas au modèle classique des Muches. Il semble que celui ci s’apparente plus à un réseau individuel à l’utilisation d’une communauté réduite à une ou deux famille qu’à toute une population villageoise.
Actuellement, seule la partie visible sur le plan a été découverte et visitée, il n’est absolument pas prouvé que plus de galerie et de salle aient existé. En fait le réseau est manifestement en cours de creusement lors de l’abandon du site, laissant une magnifique descente défensive, menant à quelques salles.

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Cet accès, fort bien conservé , présente des caractéristiques défensives poussées et peu rencontrées dans un même réseau. La qualité technique de la conception est ici très avancée. Rien est laissé au hasard, tant au niveau des techniques architecturales utilisées ( voûtes à redans ), qu’au niveau de la morphologie même de l’ensemble. Des portes et grilles viennent entraver l’avance de l’assaillant, elle ferment sur des feuillures massives engravées dans des moellons de grès.
La descente se termine par deux salles de garde venant verrouiller l’accès au village proprement dit.
Ici la partie village est réduite à sa plus simple expression. En fait peu d’étables ont été creusées.

 

Nous en dénombrons que trois réelles. Les aménagements sont très marqués, portes et feuillures, auges et râteliers, et dans deux cas, des demi planchers venant ajouter un niveau aux salles.
Au tréfonds de l’ensemble, le réseau est brut et en cours de creusement. Le niveau de la nappe phréatique visible à cet endroit a dû contrecarrer les projets des concepteurs.

 

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