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Il n’est pas question ici de plagier l’ouvrage de Bernard Bivert ou la notice de Piret datant de 1945. Le souterrain n’étant pas accessible actuellement, nous nous contenterons d’analyser le plan que Piret a dressé à la fin de la seconde guerre mondiale.
Manifestement assez complet et préservé à cette époque, ce refuge est assez conforme au type de muches rencontré dans ce département. Le fait est encore une fois que, comme Hermie, les cellules sont aveugles et globalement en vis à vis. La morphologie de l’ensemble semble assez hétérogène avec deux axes principaux sur lesquels sont venus se greffer des galeries secondaires à partir de fonds de salle. On est en droit de se demander pourquoi les axes principaux n’ont pas été prolongés.

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Les connaissances techniques semblent encore ici assez sommaire. Le mélange de salles circulaire et rectangulaire dénote plusieurs phases de creusement. Le savoir ou les exigences n’ont alors pas été les mêmes.
Le plus de ce réseau est quand même sans conteste l’aspect multi-rue de l’ensemble. En effet, tout en multipliant le nombre de salle, le réseau gagne en compacité. Il garde cependant un nombre élevé de sorties qui vont à l’encontre d’une défense passive efficace. Cette erreur ne sera que très peu rencontré en Picardie.

Pour conclure, ce réseau est un des rares du département à être encore en état, de plus d’avoir déjà été étudié sérieusement. L’ensemble des informations disponibles dans la notice rend particulièrement intéressante une visite éventuelle.

 

 

 

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