BOUZINCOURT

BOUZINCOURT

Nous avons longuement travaillé sur l'étude de la Muche de Bouzincourt. En visitant ce refuge qui est resté globalement en bon état, nombre de questions sont venues. En effet, au nord du réseau, un zone n'est plus accessible. Il semble, qu'une carrière, à une profondeur moindre, soit venue couper la muche, provoquant l'effondrement de la rue.

La galerie d'accès, appareillée en berceaux rampants et arcs doubleaux, conduit à une rue qui continue sa progression en profondeur. Une première cheminée d'aérage, aujourd'hui comblée, marque un noeud dans le plan. De la part une rue plus petite et inachevée vers le sud ouest.

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Les salles dans cette partie, adoptent un plan plus carré, les dimensions se normalisent. Des graffiti, trouvés à l'entrée de ces cellules montrent une appartenance à un propriétaire privé. Le tout est daté de 1711.

C'est probablement une des dernières occupations en refuge de cette Muche. Il faudra attendre la grande guerre pour que ce souterrain retrouve ses fonctions d'abris.

Le souterrain, creusé par plusieurs équipes de carriers, est ponctué de cheminées d'aérages, souvent disposées en couple. Il semble que celles-ci étant autant de points de repère et de départ au creusement de la Muche.

 

Il semble, de part l'étude du plan et des galeries, que la rue principale contourne une autre rue, aujourd'hui disparue, dont il reste les vestiges au Nord. C'est une conformation déjà rencontrée à Senlis et à Maison Roland.

Si l'ensemble du réseau est bien conservé, il faut malheureusement constater nombre de dégradations, causées par l'occupations des militaires durant 14-18. En revanche, ils ont laissé de nombreux graffiti et bas reliefs particulièrement intéressants.

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