NAOURS

 

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Considéré à tort, comme étant la plus grande Muche de Picardie, ce refuge est cependant l'un des plus complexe.

Redécouvert à la fin du XIXe par l'abbé Danicourt, ce souterrain est en fait un mélange de carrières et de refuge, le tout n'étant très probablement pas antérieur au Xe siècle. Les parties refuges étant conformes à ce que l'on trouve ailleurs, elles datent du XVIe et XVIIe siècles. Nous sommes loin du discours officiel des guides locaux qui n'hésitent pas à dater ces "grottes" du IIIe ou IVe siècle.

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Pour mieux comprendre ce décalage entre les versions, il nous faut revenir à la découverte de ces Muches. En effet, le discours provient des textes de l'abbé Danicourt qui, non seulement avait une connaissance très approximative du monde souterrain, mais s'est efforcé de modifier les muches selon sa propre version. Ainsi de nombreux aménagements plus ou moins ésotériques sont venus compléter la visite, la rendant plus attractive aux yeux d'un public toujours plus crédule.

Mais penchons nous plus sur le souterrain lui même. Parfait exemple de ville souterraine prenant naissance à partir d'une carrière souterraine, son histoire est

 

proche de Muches comme Lanches St Hilaire, ou Arqueves. La carrière, premier refuge "naturel" des villageois, va être complétée par des rues et cellules caractéristiques des Muches. L'ensemble va former un enchevêtrement de galeries impressionnantes de par leurs dimensions et de rues beaucoup plus réduites.

Il existerait d'après les témoignages quelques caves, comme à Talmas. Mais les exploitants refusent l'accès à ces structures.

Si ce refuge offre un spectacle visuellement impressionnant, les muches de Domqueur sont elles plus authentiques, au public de faire le choix...

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