VILLERS-BOCAGE
La muche de Villers Bocage est une des plus étonnante que nous ayons pu visiter en Picardie. En effet, c'est la seule qui est pourvue d'un réel second niveau.
Finement taillée, dans un calcaire monolithe, la rue est voûté en plein cintre, et serpente vers l'Est entre des salles de carrières. Pourvue de trois rue, à l'origine, comme le montre un croquis. Il n'existe plus que deux rues. La rue Est, la mieux conservée, aboutit à une carrière réaménagée refuge. Des murs appareillés ont été élevés pour isoler des salles de refuge et des couloirs de circulation.
Le long de cette rue, les cellules semblent toutes avoir une continuation verticale vers des salles de carrière. L'organisation est unique et exceptionnelle. Deux conduits verticaux mettent ainsi en relation deux cellules et leurs annexes supérieures.
La rue ouest aujourd'hui effondrée s'ouvrent sur des salles imposantes par leur dimensions, elles sont les plus grandes répertoriées en Picardie. Elles sont pourvues d'aménagements bois et semi taillés comme des auges et réduits.
Un plancher dont il est difficile de savoir l'authenticité venait à mi-hauteur de la salle qui ont une hauteur comprise
par endroit entre 4 et 5m.
Mais avant tout c'est l'accès et la descente qui impressionnent. Les carriers ont utilisé une technique rare et lourde pour l'appareillage de la descente. Une voûte constituée de linteaux de grès vient soutenir le toit. Le tout s'appuie sur des murs en grès, renforcés par des jambages. Le tout est particulièrement solide et à l'épreuve du temps.
Ce qui n'est pas le cas du bas de la descente ou nait une galerie et quelques salles, vers le sud, qui sont aujourd'hui totalement effondrées.
